AMF : ils étaient 1/3 des maires de France réunis, et le Président n’a même pas daigné les visiter !…
Préoccupations et revendications des maires et présidents d’intercommunalité :
- baisse de 13 milliards d’euros en cinq ans des moyens de fonctionnement ;
- suppression de la taxe d’habitation mettant en cause gravement l’autonomie fiscale
- diminution de 120 000 emplois aidés ;
- mise en danger de la politique du logement social.
- la compétence eau et assainissement être transférée de la commune aux communautés de communes.
- réorganisations des services déconcentrés de l’État, qui vont amplifier le recul de la présence des services publics sur les territoires.
- campagnes inqualifiables de dénigrement de l’action des maires en matière de fiscalité locale ou de développement des emplois aidés
- beaucoup d’annonces gouvernementales telles que le plan « Pauvreté » ou le plan « Santé » reposent principalement sur l’action des collectivités locales
Aucun de ces sujets n’a donné lieu à une réponse digne de ce nom de la part de l’État …
Les communes et leurs intercommunalités ne sont ni succursales, ni filiales de l’État!
En bref, les communes exigent :
1) Le respect effectif du principe constitutionnel de libre administration des collectivités
territoriales ;
2) L’acceptation du principe : « qui décide paie, qui paie décide » ;
3) La cessation de tout dénigrement et toute stigmatisation des maires et de
l’ensemble des élus locaux.
Ma commune j’y tiens !